L'
escapade "traversée du Queyras"
contourne le parc National des Ecrins
par la route Napoléon, traverse Gap, longe le lac
de Serre-Ponçon avant de rayonner
autour de à Guillestre et
de
Saint-Veran.
Lors de l'invasion romaine, le Queyras était le territoire des Quariates,
peuple d'origine Celtes, qui
auraient donné leur nom au massif.
Carte
du circuit :
ICI
Gap
(39.000 hab):
Située,
entre Dauphiné et Provence, Gap est
la principale agglomération des Alpes du Sud. Le
climat est tempéré, d'influence méditerranéenne et
la ville "douce" est idéalement placée au pied du parc National des Ecrins
et du massif du Dévoluy.
La
région de Gap
fut habitée dès le IXème siècle avant J-C
par les Voconces,
peuple gaulois d'origine Celto-Ligure. En l'an -125, la région fut romanisée
et un camp romain s'installe à Vapincum,
sur la route qui rejoint Turin
à la vallée du Rhône, la future voie Domitienne
(Via
Domitia)
A
voir / à faire / à prévoir :
-
Eglise des Cordeliers (XIIIème siècle) et son clocher
de bois.
-
Cathédrale Saint-Arnoux (XIXème siècle)
-
les ruelles et la place Saint-Marcellin
Le
lac de Serre-Ponçon,
tout proche, est un lieu de villégiature apprécié
des amateurs de sports nautiques (voiles, aviron,
ski nautique, kit surf et jetski).
Chorges
(2100
hab) :
Cette
ancienne capitale des Caturiges
(peuple
d'origine Celte),
située sur la voie romaine reliant Arles à Briançon,
est aujourd'hui un bourg animé doté d'un riche patrimoine
historique et point de rendez-vous des amateurs
d'alpinisme ou de ski nautique.
A
voir / à faire / à prévoir
:
-
La fontaine du XVIème siècle et les vestiges des remparts du
XIVème siècle.
-
Église Saint Victor (XIIème siècle)
- la porte Louis XIII provenant de l'ancien château des
Champoléon (des Souchons) - Chorges est également le point de départ pour des randonnées
vers les nombreuses chapelles des hameaux avoisinants (les
Bernards, le Fein, le Villard, de Chanteloube ou des Olliviers).
Embrun
(6300 hab) :
Cette
magnifique ville-forteresse, fortifiée par Vauban,
surplombe la Durance. Elle a su conserver son patrimoine
architectural datant de l'époque Romaine.
A
voir / à faire / à prévoir :
-
Notre dame du Réal (XIIème siècle)
-
Le couvent des Cordeliers
-
la
maison de Chanonges du
XIVème siècle
-
promenade dans les rues pour y découvrir les passages
voutés, les gargouilles et autres cadrans solaires,
ainsi que les nombreuses fontaines de marbre rose du XVIème
siècle.
Saint-Clément
sur Durance (280
hab)
Déjà
mentionnée au XIIIème siècle, cette petite commune
bénéficie d'un environnement propice aux sports
nautiques avec de nombreuses bases d'eaux vives
installées le long des rives de la Durance.
A
voir / à visiter / à faire
-
La tour Lombarde du XIIIème siècle, domine toute
la vallée.
-
Les belles maisons anciennes (XVIème siècle)
-
La source à 28° du Plan-de-Phasy,
chlorurée et sodique.
-
Les excursions vers la Tête
de Fouran
ou en direction du GR50
Réotier
(180
hab) : Le village se situe face au Mont
Dauphin au
dessus de la Durance,
à proximité de l'ancienne voie romaine Cottia,
reliant Turin
à Barcelone.
Il
abrite de suberbes maisons anciennes, avec arcades
aux colonnes de marbre rose et chapiteaux de
pierre.
A
voir :
-
l'Eglise Saint
Marcel
-
Ruines de l'ancienne église Saint-Pancrace.
-
la Tour Carrée, vestige d'un ancien château du XIIIème
siècle.
-
Randonnée en direction du lac Trébou
et de la Tête
de Vautisse
(3156m).
Mont-Dauphin
(90
hab):
A
la fin du XVIIème siècle, Vauban
décida de construire une ville fortifiée, au confluent du Guil et de la Durance et
au débouché de la Vallée du
Queyras et du Col de Vars.
Cette
plate forme fut aménagée durant tout le XVIII et
le XIXème siècle.
La
forteresse pouvait accueillir 2000 soldats, et comprenait
des fortifications en bastions, des casernes, un
arsenal et sa poudrière, ainsi que ne nombreux batiments
de civils.
"Désarmée"
en 1980, l'ensemble est en parfait état de conservation
et comprend de nombreux magasins et restaurants,
un hôtel de ville et même un centre d'hébergement.
A
voir / à faire / à visiter
:
-
faire le tour du plateau afin de découvrir les nombreux
points de vue sur les vallées de la Durance
et du Guil,
avec l'impressionnante chute d'eau.
-
l'exposition permanente
-
la pierre trouée qui servait de mesure (orge, froment)
appelée "émine"
(équivalent à 22,7 litres).
-
l'église
saint-louis
du XVIIIème siècle.
Guillestre
(2100
hab) :
Ce
gros bourg de montagne est le carrefour de
toutes les communes du Guillestrois, du Queyras et des stations d'hiver et d'été
de Vars et Risoul. C'est un village très animé, été comme hiver.
La
mairie organise de nombreuses activités et manifestations.
Guillestre
est une ville d'art et d'histoire.
Notre-Dame d’Aquilon
située en plei centre, fut construite au XVIème
siècle dans le style roman-lombard, en utilisant le marbre rose extrait des carrières locales.
La
particularité de l'église réside dans la présence
d'un porche gothique à piliers soutenus par des
lions, un somptueux portail et un clocher de style roman à trois étages.
A
proximité, la chapelle Saint-Sébastien, à la
façade baroque magnifiquement restaurée, avec ses sculptures en
trompe-l'oeil.
A
voir / à faire / à prévoir :
-
Chapelle St Guillaume (XIème siècle). - Église Notre
Dame d'Aquilon (XVIème
siècle). - la Tour de guet d’Eygliers (1392) - La source d'eau chaude du plan de
Phazy. - la place forte de Mont Dauphin construite par Vauban
en 1692.
Château-Queyras
(340
hab) :
Cette
place forte du Queyras
est née de la réunification de trois villages, Château-Queyras, Villevieille et Montbardon.
Le
village, surplombant la rive droite du Guil, est
situé sur un éperon rocheux.
A
voir
:
-
le château (XIème et XIIIème siècle) appartenant
aux Comtes
d'Albon, et
les fortifications aménagées par Vauban au XVIIIème
siècle.
Molines-en-Queyras
(350 hab) :
Ce
joli village, situé à proximité de la frontière
Italienne (col Agnel), partage avec Saint Veran
le magnifique domaine skiable de Beauregard.
A
voir / à faire / à prévoir :
-
L'église Saint Romain (XVIIème siècle)
avec son clocher carré.
-
Les vieilles maisons de bois avec façades en rondins
de mélèze et balcons en planche. Ces vieilles maisons
traditionnelles s'appelaient les "fustes",
comportant étable et habitation au rez-de-chausée
et "fuste" à l'étage avec grange et fenil.
-
Le Musée de l’Abeille.
-
Les "fruitières", pour la collecte du
lait
Saint-Veran
(350 hab) :
"Le
village habité le plus haut de France" et "Là où le coq picore les étoiles”
sont les devises les plus couramment employées pour
décrire ce petit village.
Des mines de cuivre étaient
exploitées dès le IIème millénaire avant J-C (âge du
bronze), sur le territoire de la
commune en direction de la Chapelle de Clausis.
Considéré
comme un des plus beaux villages de France, pour
sa situation ensoleillée et aussi grâce à son riche
patrimoine : abreuvoirs en bois, croix de mission,
cadrans solaires, église..
A
voir / à faire / à prévoir : - Le
parcours des Croix de Mission.
-
Le Musée Le Soum (quartier les Forannes ) - Exposition sur
l'ancienne mine de cuivre (entrée libre)
-
Le parcours dans les rues pour découvrir les belles
maisons traditionnelles en bois de mélèzes, les
nombreuses fontaines et abreuvoirs en bois, les
toits de bardeaux ou en lauze, etc... - l' Église du XVIIème siècle avec son retable baroque
Randonnées
à faire :
-
Le pélerinage à la Chapelle
de Clausis,
le 16 juillet et le 8 septembre et le refuge de
la Blanche.
Cette
magnifique randonnée (500m de dénivellé) au
départ de Saint Veran, vous menera, en 3 h environ, soit
par l'ancienne route de la mine, soit par
le GR58, en rive gauche de l’Aigue Blanche, après traversée du Pont Vieux.
Un
conseil, faire un mixte avec retour par le GR58,
plus escarpé, mais en descente.
La montée progressive vous permet de gagner facilement la chapelle Sainte
Elisabeth ( 2 223 m). Vous passez ensuite l’ancienne mine de cuivre et son
bâtiment.
Vous apercevez alors la chapelle de Clausis sur son promontoire (2 399
m). Puis 30' pour rejoindre le refuge de la Blanche (2
499 m).
Vous
verrez de très nombreuses marmottes à proximité
du chemin.
-
L'Observatoire du Pic de Château-Renard (à 3 h de marche
du village) : site d'observation et visite de la coupole tous les après-midi
de juin à septembre (festival d'astronomie au mois de mai).
La
route qui rejoint Briançon
traverse des paysages fantastiques et est considérée
comme un des axes les beaux beaux d'Europe.
La
route serpente jusqu'au col
de l'Izoard
(2361m), avant de redescendre sur Briançon représente
un des circuits les plus difficiles pour les amateurs
de cyclisme qui viennent se "frotter"
aux 1440 m de dénivellés..
Briançon
(10700 hab) :
Située
à une altitude de 1300 m, avec plus de 300 jours
de soleil par an, Briançon est devenue une ville
de "cures" pour les maladies respiratoires.
La
ville, fortifiée par Vauban, est agréable, fleurie
et se visite facilement.
A
voir / à faire / à visiter :
-
La "ville haute" fortifiée
-
Les nombreuses fontaines
-
La Maison des Templiers
-
La Collégiale
Notre Dame et Saint Nicolas
, magnifique église Baroque aux deux tours. construite au début du XVIIIème siècle suivant les
plans de Vauban, allie l'architecture classique française et l'influence
italienne.
Synthèse circuit
:
- Lyon - Gap
: 211 km
environ 2h50'
- Gap - Embrun - Guillestre : 60 km
environ 1h
- Guillestre - Molines - Saint-Veran :
31 km environ 21'
- Saint-Veran - Briançon : 49 km
environ 50'
-
Briançon - Lyon :
219 km environ 3h00
soit un circuit de 570
km et 8h de trajet
Hébergement
- Restauration
A
Guillestre
La
Maison du Guil
La Font 05600 EYGLIERS
Tel : 04 92 50 16 20
et Mobile : 06 64 54 89 38
site
internet : la
maison du guil
Ancien prieuré du XVIème siècle entièrement restauré au cœur du joli hameau de la
Font d’Eygliers, la maison domine les gorges du Guil et la vallée de la Durance,
quelques kilomètres en amont du lac de Serre-Ponçon
La
Table du Guil
Située
dans les anciennes bergeries de la maison, la salle du restaurant est à l'image
de la maison et des chambres avec ce même dialogue entre l'ancien et le
moderne. Aux lignes épurées de la voûte répondent les fauteuils Louis Ghost de
Starck, le vieux mélèze brossé cotoie le ciment teinté et l'enduit de chaux
traditionnel voisine avec le verre des luminaires italiens. S'il se dégage de l'ensemble une atmosphère
raffinée et élégante, la taille de la salle (limitée à une vingtaine de couverts)
et l'accueil attentif de Sandrine vous ouvre rapidement à la convivialité du
lieu. En cuisine, il vous sera proposé chaque soir un menu découverte qui fait la part belle aux produits de
saison et de la région avec une pincée ou une poignée de créativité selon
l'inspiration du moment (Crème de potimaron, moules et chanterelles, Légumes
d'automne citronnelle-gingembre, poitrine de porc croustifondante, Rouget
grondin poché à l'huile d'olive, tomates confites, poivron rouge et basilic,
Quasi de veau en cuisson lente, risotto d'épeautre, fenouil et câpres, écume de
réglisse, Soupe glacée d'abricots à la lavande, sablé lavande et sorbet
abricot-céleri branche, Poire aux
épices, kasha au lait, glace caramel-cannelle...). La carte des vins choisis au
gré des coups de coeur et des promenades, reste volontairement courte avec une
douzaine de références à des prix très abordables.
Ouvert lundi, mardi, jeudi, vendredi et samedi soirs.
Autres soirs et dimanche midi sur demande spéciale. Menu découverte à 29 euros
A
Saint-Veran
L'Astragale
05350
Saint-Veran
tel
: 04 92 45 87 00 et Fax : 04 92 45 87 10
L'hôtel
domine le village et offre une vue panoramique sur
la vallée.
Idéal
pour partir à la découverte des villages avoisinants,
ou se reposer autour de la piscine chauffée.
Spécialités
du Queyras
-
Saint
Véran : les tourtons
(beignets) du Champsaur, croustillants, salés (à la pomme de terre ou
au fromage) ou sucrés (à la confiture)
-
Dans
la région de Briançon, vous pouvez déguster des
recettes remontant à l'époque de Vauban et découvrir les goûts et
saveurs du XVIIème siècle.
-
Château-Queyras : les fromages locaux; tommes,
bleu de St-Veran, gruyère des alpages
Découverte
de la faune et de la flore du queyras
La
situation géographique du Queyras, au
croisement
des zones d'influences méditerranéenne et orientale,
explique en partie l'originalité de la végétation arborescente et herbacée
de la région. L'influence méditerranéenne est représentée par
le genévrier thurifère originaire d'Afrique,
la sauge d'Ethiopie et la lavande. La célèbre astragale queue-de-renard originaire du Caucase, est typique
de la flore du Queyras.
l' Astragale :
Cette plante unique en Europe, de la famille des
fabacées, occupe une place importante dans les médecines
traditionnelles dans le renforcement du système immunitaire (infections
respiratoires, myocardie, etc...)
Le Génevrier Thurifere est d'origine méditerranéenne
(Maroc, Algérie ou Tunisie).
Il
présente des capacités remarquables de résistance aux
environnements hostiles. Il ne craint ni la sécheresse, ni le froid, et se
contente d'un sol médiocre, voire totalement absent.
Sa
forte teneur en essences aromatiques semble le protéger efficacement des
attaques des insectes, champignons et autres parasites. Les plus beaux spécimens
du Queyras
se trouvent sur les hauteurs de Saint-Crepin.
Randonnée
du chemin des pins thurifères à Saint
Crepin :
le
chemin débute à la sortie nord duvillage
de Saint-Crépin, à 45 m environ au nord de la Poste,
et à l'altitude 930 mètres. Vers l'altitude 950,
on traverse le "Canal de l'Abée". Jusque
là, on ne rencontre que de jeunes genévriers. A
partir de l'altitude 1000, les gros ou vieux genévriers
commencent à apparaître (certains pourraient atteindre
1000 ans). C'est là que se situent les plus beaux
et plus gros spécimens de genévriers thurifères.
Lorsqu'on débouche sur le plateau de "Champ
de Peyre", on quitte la forêt, mais quelques
jeunes spécimens dispersés se trouvent encore jusqu'au
village de Guion, vers l'altitude 1250. La promenade
au Chemin du Chaynet est possible en toute saison)
Autres
Liens sur le Queyras
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de Tourisme des Hautes-Alpes
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