Quitter
La
Parrina par
la route 323
pour
une escapade vers les villages de l'arrière pays, construits
dans le tuf.
Rejoindre
Manciano et
Pitigliano par
la S74
(49km).
Manciano
: Important centre agricole de la vallée de l'Albegna, Manciano
est riche en monuments et vestiges qui témoignent de la
présence humaine depuis la préhistoire.
Le premier écrit mentionnant Manciano
est un contrat de vente du marquis Lamberto
Aldobrandeschi daté de 973.
La ville fut édifiée vers la fin du XIIIème siècle
sur le point le plus élevé (alt 444m).
Après la domination des Aldobrandeschi, le bourg fut longtemps
un sujet de contestation entre la commune d'Orvieto
et les Comtes
Orsini
de Pitigliano,
avant de devenir la propriété de la République de
Sienne
(1410). En 1555, Sienne
fut annexé au grand Duché de Toscane.
Sa position géographique,
au centre d'une campagne fertile et d'un carrefour
de routes, et son altitude lui évitant les épidémies
de malaria sévissant sur la côte, jouèrent en faveur
du développement de Manciano. En
1783 Manciano devint chef-lieu d'un vaste territoire comprenant même
Montemerano, Saturnia et Capalbio. Aujourd'hui la Commune de Manciano s'étend
sur une
superficie de 37.204 hectares pour une population de 7.127 habitants, son économie
florissante et sa position stratégique le rendent un des centres plus importants
de la Maremme.
Pitigliano
:
Construit sur un éperon de tuf et ramassé à l'ombre du magnifique château
Orsini, la ville surprend par ses maisons aux couleurs de la roche.
La présence
de nécropoles le long de la rivière Meleta
atteste des origines anciennes.
D'origine
sans doute étrusque puis Romaine, la vie politique fut dès le IXème siècle lié
à Sovana
et à la famille Aldobrandeschi,
au moins jusqu'en 1293 avec le mariage entre Romain
Orsini et Marguerite Aldobrandeschi qui signa le
déclin de Sovana
au profit de Pitigliano.
La
ville est connue comme étant la petite
Jerusalem d'Italie depuis
qu'une communauté juive s'y implanta au XVème siècle
et se maintient jusqu'à nos jours.
Entre les nombreux monuments
conservés, il faut citer le palais Orsini, l'église
de Santa Maria, le Dôme et la place San Gregorio VII ornée d'une
colonne en travertin qui
soutient un ours (effigie de la famille Orsini.)
Le
sol est particulièrement riche, les vignes, en effet, fertilisées du tuf
vulcanique et d'un humus vieux de millénaires, produisent un des plus précieux
vins blancs italiens qui s'imposent pour sa qualité : le "Blanc de Pitigliano". D'anciennes grottes et tombes étrusques, creusées dans le tuf, sont
utilisées comme caves pour la conservation du vin. A
noter également, la production locale d'une extraordinaire
huile d'olive.
A
voir également:
-
nécropole
du trou (Poggio Bucco)
: à environ 9 km de
Pitigliano, sur la SS74, avant de traverser le pont sur la rivière Fiora, on tourne à droite
dans une petite route indiquant la nécropole. Les tombes, toutes visibles, certaines
inondées et enterrées, laissent dégager une atmosphère
mystérieuse..
-
les
ruelles de la ville
: accès au centre historique par la porte place Petruccioli. Vous
découvrirez l'acqueduque
sur la gauche qui rejoint l'entrée de la Forteresse Orsini.
Puis
d'importantes restructurations éxécutées au XVIème
siècle par Antonio de Sangallo le jeune. À l'intérieur
vous pourrez admirer le Musée du Diocèse et le Musée Archéologique Communal. Place
Gregorio VII vous
trouverez la cathédrale settecentesca et un monument dédié
aux Orsini. Continuez jusqu'à l'église romane de Saint Maria. Porte de Sovana,
d'anciens murs d'origine étrusque.
-
le
quartier juif
: L'installation de la
communauté juive dans le pays de Pitigliano se produisit dans la seconde moitié
du XVI ème siècle sous la protection des comtes Orsini. La
situation se dégrade sous la domination du Grand
Duché de Toscane (Cosimo II de Médecins en
1608) avec la fermeture du ghetto, la discrimination et la marginalisation qui persistèrent jusqu'en 1765.
La Synagogue située rue Manin, a été
fondée en 1598, fut restaurée en 1995. A l'intérieur on peut voir les décorations
sacrées, de nombreux lustres pendent au plafond
couverts d'écritures bibliques. Dans la partie supérieure, derrière une balustrade marquetée en
bois, on trouve le matroneo réservé aux femmes pendant que dans la partie
inférieure on trouve le local pour les bains rituels et, creusés dans la roche, la
boucherie casher et le four à pains azzime.
Rejoindre
Sorano
(9km), puis Sovana
(8km) en empruntant une magnifique petite route
des crètes par San
Martino di Fiora,
Catabbio
et Roccalbegna
(39km)
Sorano
: La
première trace d'une présence humaine dans la région
est antérieure à la civilisation Etrusque.
Ceux
ci laissèrent de nombreuses tombes (avec chambre
mortuaire) attestant de leur passage. Les premiers
écrits remonte à l'an 862, par
l'empereur Ludovico II.
L'histoire de la ville se confond avec celles de Pitigliano
et Sovana.
A
voir également
:
-
Chateau
de Montorio
: situé à 13km au nord est de Sorano, le château
intialement érigé par une dynastie locale passa
sous le contrôle de Sienne en 1475. Un imposant
donjon domine la campagne avoisinante. Vous pourrez
apercevoir dans le fossé qui entoure le chateau
le soubassement à socle et une tour ronde magnifiquement
conservé.
-
Castell'
Ottieri
: situé à proximité de Montorio, il appartint à
la même famille que le chateau de Montario etsuivit
le même destin.
-
forteresse San Marco, l'architecture
du centre historique de Sorano, l'église San Nicolao,
la porte des Merles, les "Cortilone" (grand grenier construit
à l'époque de Niccolò IV Orsini en 1554).
Sovana
fut une florissante ville Etrusque au VIIème siècle
avant JC (Suana),
et fut alliée de Vulci contre les Romains.
Au IIIème
siècle après JC, avec la conquête
romaine de l'Etrurie de la part du consul Caio Tiberio, Sovana devient
une "municipalité" romaine mais conserva
culture, art, langue et écriture de la civilisation
étrusque au moins jusqu'au IV ème siècle.
Malgré les guerres successives, Sovana
réussit à maintenir un système municipal. En 1660 l'évêque Gerolamo
Bourgeois, transféra le siège episcopal de Sovana à Pitigliano, et en 1814
Pietro Leopoldo de Lorena fusionna
la communauté de Savana avec celle de Sorano.
A
voir :
-
les nécropoles étrusques
-
les vestiges romains
-
l'église de Santa
Maria
construit sur les fondations d'un temple romain.
-
le "Ciboire" preroman, morceau
unique en toscane, est sans doute le bijou de Sovana. Il remonte à une période
entre le VIIIème te le IXème siècle, avec des fresques
de déesses.
Prendre
la route 323
qui rejoint Scansano
par Murci
et Poggioferro
(26
km).
Scansano
: Cet
important carrefour en hauteur domine (493m) les
vallées des Ombrones
et celle du fleuve Albegna.
Le nom vient probablement d'un martyr chrétien Saint
Ansano qui vécut dans la
région.
La
région fut habitée dès l'age de bronze et des traces
étrusques (IIIème siècle avant JC) témoignent du
passage de cette civilisation dans cette région
(site archéologique de Ghiaccioforte).
Puis l'histoire de Scansano fut liée à celle de
Rome.
La ville prospéra à partir du Xème siècle.
Se succéda les familles Aldobrandeschi, Sienne,
Sforza, Médecins, etc..
le panorama est caractérisé par
de vertes
collines de pâturages coupées par les plantations de vignes et d'oliviers.
Les couleurs changent en permanence. Le pays est
célèbre pour le grand vin rouge produit sur son territoire : le
Morellino.
A
voir :
-
le couvent du Petreto
A
prévoir :
-
chaque
année la manifestation "Settembre à Scansano
Morellino et les sapori Doc" ,
où on lieu des dégustations des produits locaux.
A Scansano,
entamer la descente vers Magliano
in Toscana
(tombes étrusques) par la SS323.
Magliano
: les
diverses nécropoles trouvées sur le territoire témoignent que Magliano, avant de devenir
l'ancienne mairie romaine de Heba, avait été une colonie étrusque.
A
partir du IXème siècle sous la domination des Aldobrandeschi,
puis de la république de Sienne (anciennes fortifications
présentes actuellement).
Magliano est devenu célèbre
gràce au développement de la vigne liée à la production du vin D.O.C. du Morellino de
Scansano.
A
voir :
-
les tombes étrusques
-
les petits bourgs fortifiés de Pereta et Montiano
à proximité.
et enfin Albinia
(32
km) pour rejoindre La
Parrina.
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visiteurs uniques par mois
:
Synthèse
de l'étape :
163
km au
départ de
Albinia.
Spécialités
de la région :
Liens
pour l'étape :
Morellino
di Scansano
La
route des vins
Strade
del Vino Colli di Maremma
|