Quitter
Vicenza en rejoignant la A4/E70
en
direction de
Padova (plein est). Puis
prendre la SS14
et SR11
pour rejoindre Venise.
Venise
et l' histoire
:
Venise,
comme un rêve posé sur l'eau. Au commencement était l'eau
et la lagune...
L'histoire de Venise
se confond entre le mythe de la ville émergeant
des eaux de la lagune et
la réalité brutale des populations Vénètes des bords
de mer, fuyant les hordes d'Attila
(an 450) et se réfugiant dans les ilôts autour
de Torcello,
Les premières communautés de pêcheurs
investissent la lagune et construisent les premières
habitations sur pilotis.
Puis
les populations de Padoue,
lors de l'invasion des Lombards
en 568, viennent renforcer les populations des cités
lacustres.
Reconnus par l'empire d'Orient en 584, les Vénitiens constituèrent
donnèrent un conseil de notables qui, en 697, élirent le premier doge, Paulo
Lucio Anafesto.
Venise
et les doges
:
Le doge est le premier magistrat de la république. Ses attributs, le dais et
la pourpre, souvenir de l'Empire byzantin, ou encore la couronne adjointe
en 1173 au bonnet dogal, témoignent de son
pouvoir.
Le premier titre du doge fut d'abord, au IXème siècle, dux Veneciarum
(chef des Vénitiens), titre qu'il conserva durant toute l'existence de la
magistrature.
Du XIème au XIIème siècle, les doges ajoutèrent à
leur titulature les titres de dux Croatorum (chef des Croates),
puis
dux Dalmatinorum (chef des Dalmates), totius Istriæ dominator
(souverain de toute l'Istrie), dominator Marchiæ (souverain des
Marches), traduisant leur domination sur l'Adriatique.
Mais
le titre n'est pas le pouvoir, celui des Doges fut
de plus en plus limité par les nombreux textes
proclamés par les Vénitiens.
Venise
- du IXème au XVIIIème siècle
:
Entre
Orient et Occident, Venise prit progressivement
son indépendance en s'opposant, en l'an 727, à
Léon III l'empereur Byzantin, pour
se rallier à la cause du Pape Grégoire II.
Entre le IXème et le XIIème siècle, les habitants quittent
Torcello et s'installent sur la rive haute
du Grand Canal (Rialto),
se dotent de la plus importante flotte de commerce
de la méditerranée, et profitent des croisades pour
accroître leurs richesse et leur domination sur
toute la côte adriatique.
Marco Polo (1254-1324),
marchand et explorateur vénitien, symbolise l'esprit d’entreprise
de la cité au XIIIème siècle.
Venise fut reconnue comme "La reine de
l’Adriatique " avec un territoire avançant dans les terres fermes incluant des
villes comme Vicence, Vérone, Padoue et la région de Frioul.
Au sommet de sa puissance, environ de 1380 à 1500,
Venise contrôle la totalité de la côte Adriatique, des îles de
la mer Égée, dont la Crète et Chypre, et marque une influence notable au Moyen-Orient.
Le territoire de
la République de Venise allait du Lac de Garde à la rivière Adda (en Lombardie). La Bourse de commerce
(Loggia), est fondée
sur le Rialto en 1455.
Le XVème siècle marque
l'apogée de Venise qui est devenue un centre artistique
et intellectuel, raffiné et cosmopolite.
La terrible peste de 1630 marque le début de la décadence vénitienne et la
guerre de Candie (1645-1669) lui enlève ses dernières forces. Elle cesse d'être le grand centre d'échanges commerciaux qui avait dominé
une partie du monde. Le choix de la neutralité s'impose plus que jamais, de
même que la conservation du cadre institutionnel
intérieur.
Venise et
l'Orient
:
Entre
Orient et Occident, la situation géographique unique de Venise a permis à
la Cité des Doges d’entretenir des liens
privilégiés pendant des siècles, avec les dynasties musulmanes les plus puissantes,
jetant des ponts culturels et diplomatiques avec les célèbres capitales du
Caire, de Damas et de Byzance Constantinople.
L’art
et la culture des Vénitiens se colorent progressivement d’Orient.
En effet, c’est dès la fin du XIIIème siècle que Venise commence à se couvrir de
palais, se parer de tapis d’Orient, de soieries, de brocarts et de velours.
Ainsi s’opère à travers les siècles une transmission
des savoirs et des techniques de l’Orient vers Venise.
À son tour, la République
vénitienne exporte dès le XVIème siècle des objets de luxe à décor islamique vers
les grandes capitales d’Orient.
Venise
et l'imprimerie
C'est
vers 1469, que l’on commence à parler de l’imprimerie à
Venise.
A cette époque en effet, les frères Jean et Wendelin de Spire obtinrent
du Doge de Venise le privilège d' imprimer.
Nicolas Jenson, déjà réputé en France,
fut un des assistants des frères De Spire avant
de devenir maître-imprimeur. Il fut très certainement
un des inventeurs du caractère romain et le père
de la typographie moderne. Avec Jean
de Cologne, il fonda la première grande société commerciale typographique
baptisée "Nicolaus Jenson Sociique".
Venise était à l'affût de toutes les innovations,
et l' imprimerie fut précisément l'une de ces
innovations, favorisant les échanges commerciaux. A la fin du XVème siècle, Venise compte 44 imprimeries et imprime
en latin, en grec, en italien, en allemand et en slave. Les presses vénitiennes
sortaient des ouvrages en différentes langues et contribuèrent fortement à la
diffusion des savoirs dans les domaines de la géographie, de l'histoire, de la
littérature, des sciences ou de la religion.
Venise et
l'art du verre
:
Les origines du verre vénitien remontent à environ 1000 ans et sont liés à la
riche tradition orientale du verre, qu'elle soit islamique ou byzantine.
Les
secrets de fabrication du verre remontent à près
de 3000 ans avant JC, alors que certaines populations
d'Egypte
et d'Assyrie,
mais aussi de Phénicie
et de la Mésopotamie,
découvrent que le sable pouvait fondre ) très haute
température et obtenaient une pâte malléable et
facile à travailler. Dès le 1er siècle après JC,
l'utilisation d'une canne creuse est inventée au
Moyen
Orient.
Le soufflage du verre était inventée. Cette découverte
fut rapidement connue des peuples méditerranéens.
Matériaux, techniques et motifs venus d'Orient
permettent à Venise de réaliser un essor considérable dans l'art du verre dès la
fin du XIIème siècle jusqu'à la suprématie européenne des maîtres verriers de la
Sérénissime.
Les maîtres verriers étaient à la fois entrepreneurs, créateurs, inventeurs de
nouvelles couleurs et de nouvelles techniques, responsables de la composition et
de la fusion du verre (voir suite dans Murano)
Venise
et le carnaval :
Depuis la fin du IXème siècle, à Venise, comme dans toute l'Europe médiévale, le carnaval est la fête des
ripailles et de la transgression.
Le premier doge à autoriser le carnaval fut Vitale Falier, en 1094.
Le
Carnaval
débutait par un bal et se poursuivait par de petites fêtes locales sur les
campi de la ville
Les vénitiens, de toutes conditions
sociales, enfilaient la Tabarro (longue cape) et dissimulaient leur visage
derrière la Bauta (masque blanc) et coiffé d'un
tricorne.
Tous les
citoyens devenaient alors égaux et tout était permis,
les rapports hierarchiques s'inversent, le pauvre
côtoit les puissants, l'homme se déguise en femme.
Les religieux eux-mêmes participent aux
réjouissances en se livrant à des simulations de cérémonies et à des
plaisanteries obscènes. On danse dans les couvents et les églises sont transformées
en théatres. On distribue de la nourriture aux indigents
afin que la fête soit partagée par le plus grand
nombre.
Bientôt,
les déguisements devinrent plus évolués, en puisant leur inspiration dans la
Comedia dell'Arte. La ville toute entière se transformait, chantait
et dansait.
Venise était la ville de la séduction et du plaisir de vivre. Le carnaval qui
contribua à la stabilité de Venise, fut aussi
à l'origine de la chute de la cité.
Venise
et les canaux
Long
de 3,8 km et large de 30 à 70 mètres selon les endroits,
le grand canal est considéré comme l'artère principale
de Venise.
Il
serpente à travers la ville avec seulement trois
ponts (l'Accadémia, le Scalzi, le Rialto)
et de nombreux traghetti pour le traverser. Un quatrième
(le Calatrava)
est toujours en cours de construction.
Ce
décor fabuleux s'est progressivement mis en place
entre le XIIIème et le XVIIIème siècle. L'architecture des
immeubles
emprunte plusieurs styles mais représente un schéma
classique à trois étages.
Il
existe une centaine de palais, la plupart transformés
en musées ou en hotel. Il faut parcourir le grand
canal avec le vaporetto (N1) afin de découvrir la
richesse des batiments sous différentes lumières,
le matin, le soir,
sous la pluie, dans la brûme...
Découvrir
Venise
Il
n'y a pas d'itinéraire idéal, sauf celui que vous
imaginerez sur place, en traversant les quartiers
de la ville et vous perdant dans le dédale de ses
calles
et de ses campi.
Visite
des quartiers San Marco et Castelo
Synthèse
de l'étape :
-
Vérone - Vicenza : 53km en 50'
-
Vicenza - Venise : 78km en 1h30
soit
131km en 2h 20'
Se
loger / se restaurer sur Venise avec
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Hôtel Santa
Chiara ***
Un trois étoile sur le Grand
Canal. C’est le seul Hôtel de Venise a disposer d’un parking privé
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Parisi
Celle-ci est l’annexe de l’Hôtel
Santa Chiara, elle dispose de 12 chambres disposant des commodités pour les
porteurs d’handicap.
Hôtel Locanda
Vivaldi ****
4 étoiles à Venise, situé Riva
degli Schiavoni. Face à la lagune, à 150 mètres de la
Place Saint Marc.
L’Hôtel dispose de 27
chambres. Une grande partie de celles-ci font face à la lagune et plus
particulièrement au bassin de Saint Marc
Ca’ Bollani
Faisant partie de l’Hôtel Locanda Vivaldi**** à Venise, cette dépendance vous
offre un grand appartement ayant la vue sur une petite place typique et sur un
des plus beaux canaux de Venise. Décoré en style vénitien.
Hôtel Palazzo
Stern****
Un palais mauresque à Venise du
XIVème siècle sur le Grand Canal, juste à coté de la célèbre Ca’ Rezzonico et
face à Palazzo Grassi (collection de François Pinault).
Il
s’agit d’une structure de 24 chambres, un vrai joyau au cœur de la vraie Venise.
Ambassador Tre Rose Piazza San Marco, Calle dei
Fabbri 905 Venice, 30124, Italy
Anice
Stellato
Canareggio
3272 fondamenta della sensa
30135
Venice
tel : +39 41 72 0744
sarde in saor,
clovisses et moules sautées, pâtes fraiches (sauce scampi),
thon ou espadon au genièvre, thym et
vinaigre balsamique
Osteria Alla Vedova
Cannaregio
3912-3952 ramo Ca’ d’Oro
tél. :
0415285324, fermé le jeudi
les
fils de "la veuve"
poisson et friture de légumes, bacalà, polpette et "soupe".
Spécialités
de la région :
-
Sarde in saor (sardines
farinées et grillées, oignons et vin blanc). Il s'agit d'une recette
qui remonte au IIIème siècle, imaginée par les pêcheurs,
pour conserver les sardines et lutter contre le
scorbut. C'est devenu le plat traditionnel dégusté
lors de la fête des Redentora
qui se déroule à Venise le troisième dimanche de
juillet depuis le Vème siècle.
-
Carpaccio
(fines tranches de boeuf cru mariné)
-
Pâtes à l'encre de seiche
-
Pâtes aux
vongoles (palourdes)
-
Risi e bisi (soupe de riz aux petits
poids)
-
Polenta (farine
de maîs ou chataignes)
-
Fegato alla veneziana (foie de veau en
tranches très fines cuit dans du beurre et des oignons)
-
le Tiramisù
-
La compote de cerises à la vénitienne,
-
les zaletti
veneziani (gâteaux aux amandes)
Liens
utiles pour Venise
Photos de Venise
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Venise
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