CIRCUITS 12 JOURS GRECE – ATHENES THESSALONIQUE : VISITE
Quitter Kalambaka en rejoignant Anoixi (36km), et prendre la E90/Egnatia Odos en direction de Grevena (107km).
La route traverse une magnifique région montagneuse et sauvage, à l’est de la chaîne du Pinde.
Grevena (15000 hab)
Située dans la partie ouest de la Macédoine, à proximité du plus haut sommet des Pindos Mountain Ranges, le Mont Bouzio (2239m).
Traversée par la rivière Aliakmonas dont un des affluents, la Venetikos, traverse certainement les gorges les plus sauvages du pays.
La région est essentiellement agricole et tournée vers l’élevage. Le tourisme sportif (escalade, ski, vtt, trekking) se développe depuis quelques années. Selon des études récentes, le gouvernement grec vise à faire de Grevena, le premier departement de « culture biologique » de Grece.
A voir :
– le site de Knide (Kremastos), un site néolithique réputé.
– le monastère de Panagia Zavorda, fondé au XVIème siècle par Osios Nikanor originaire de Thessalonique. La construction est basée sur les schémas d’architecture des monastères du Mont Athos.
Puis continuer en direction de Veroia – Kozani (58 km).
Kozani (50.000 hab)
Située en altitude (710m), Kozani fut fondée par des chrétiens qui, fuyant les invasions ottomanes, trouvèrent refuge dans les montagnes.
Sa situation géographique à la charnière avec les pays d’europe centrale, favorisèrent le développement commercial de la ville au XVIIème et XVIIIèeme siècle.
L’architecture de Kozani reflète ses origines macédoniennes.
A voir :
– la cathédrale d’Ayios Nikolaos (1664) et dédiée à saint Nicolas de Myre (origine de la légende du père noêl).
– la bibliothèque municipale (la deuxième de grèce avec plus de 150.000 livres et 226 manuscrits).
– la tour de l’horloge
Prendre en suite la E75/E90/1 en direction de Veroia (48 km).
Veroia (42000 hab) :
Construit sur l’emplacement de l’ancienne ville de Bérea, ville importante au IVème siècle avant JC). Fut rattaché à l’empire Romain à partir de l’an 168 avant JC.
Conquise par les Turcs au XIVème siècle, Veroia devint un important centre urbain de l’empire byzantin. Une partie de son patrimoine témoigne de la prospérité de la ville sous l’empire et l’importance de son activité artistique.
Veroia conserve aujourd’hui une collection extraordinaire de quelque cent icénes d’exception, réparties dans ses glises pour le culte et le récent musée, pouvant rivaliser avec les autres musées d’art byzantin en Grèce.
A voir :
– le musée Byzantin pour ses icônes des XIIIème au XVIIème siècle.
– les remparts de la ville
– les églises (pas moins de 39 disséminées dans la ville.
– le quartier juif (la population fut totalement déportée pendant la dernière guerre), il ne reste que deux familles.
Continuer sur la E75/E90/1 , puis la E90 jusqu’à Thessalonique (48 km).
Thessalonique
La seconde ville de Grèce (820.000 hab), fut fondée en 315 avant JC par Cassandre de Macédoine, du nom de son épouse Thessaloniki, demi-soeur d’ Alexandre le Grand.
carnets de voyage grèce – thessalonique – époque hellenique – le laconicum
Il reste peu de monuments de cette époque hellénistique : les fouilles de la place Diikitiriou ont mis au jour un grand édifice du IIIème siècle avant J-C, dont une partie d’un établissement de bains antérieur (du IIème ou Ier siècle avant J.-C).
Il s’agit du laconicum (ou pyriaterion) du bain, c’est-à-dire l’étuve, où se prenaient les bains de vapeur dans vingt-cinq petits bassins individuels, bien conservés.
En l’an 168 avant JC, les Romains s’emparent de la ville lors de la bataille de Pydna. Le développement commercial de Thessalonique s’intensifie grèce à l’ouverture de la Via Egnatia, qui relie Byzance à Dyrrachium (Actuellement Durrès en Albanie). Une communauté cosmopolite de marchands s’y installe, faite de Juifs, d’Italiens et de Romains.
thessalonique – arc de l’empereur Galère
Plus tard, l’empereur Galère choisit d’y élire domicile et se lance dans la construction de son palais et de nombreux édifices publics.
Dans sa lutte contre la chrétienté, il fait de Saint Dimitri un martyr qui est devenu le saint patron et protecteur de la ville.
Constantin Ier se lance dans la construction des fortifications et du port artificiel (an 322) afin d’assurer le développement économique de la ville.
En 390, la population se révolte et tue le gouverneur et plusieurs magistrats. En représaille, l’empereur chrétien Théodose Ier fait alors massacrer entre sept et dix mille personnes.
thessalonique – eglise saint dimitri
A partir du siècle suivant, Thessalonique devient la capitale de la préfecture de l’Illyricum, vaste circonscription de l’empire d’orient qui englobe la quasi-totalité de la péninsule balkanique.
Pendant les premiers siècles de l’empire byzantin la ville connait un essor économique constant et la ville s’enrichit de nombreux monuments et d’imposantes églises telles l’église Sainte-Sophie, l’église de l’Acheiropoiutos, et la basilique de Saint-Démitrius, patron de la ville.
A partir de la fin du VIème siècle de nombreuses tribus slaves s’installent dans la région de Thessalonique. Puis Thessalonique est prise par les Sarrasins en 904. En 1185, c’est au tour des Normands de Sicile de menacer la ville. Elle tombe ensuite aux mains des Croisés. Jusqu’à ce que les Grecs s’en emparent de nouveau en 1246.
thessalonique – l’heptapyrgion
En 1313, Thessalonique est de nouveau réintégrée àl’Empire de Constantinople. Commence la période des Paléologue, une famille noble qui régna sur Thessalonique pendant plusieurs siècles.
C’est à cette époque que fut achevée la forteresse connue comme l’ heptapyrgion, située au nord, sur les hauteurs de la ville
thessalonqiue – la tour blanche
En 1430, Thessalonique est prise par les Turcs qui l’appelèrent Selanik. Débute la période de l’empire Ottoman qui allait durer jusqu’en 1912.
C’est sous Suliman le Magnifique que fut érigée la tour blanche (sur les bases d’une ancienne tour batie par les franques). Elle faisait partie d’un ensemble de fortifications, de 8 km de long édifiés par les Turcs.
Lors de la prise de la ville par les Grecs, en 1912, la tour fut repeinte en blanc. Elle abrite aujourd’hui une collection d’icônes byzantines et d’objets historiques.
thessalonique – la sinagogue Monastirioton
La ville de Thessalonique, anciennement Salonique, a abrité jusqu’à la Seconde Guerre mondiale une très importante communauté juive d’origine sépharade, arrivée lors de l’expulsion des juifs d’Espagne en 1492.
L’histoire de Thessalonique et son rayonnement sont indissociablement liés à la communauté juive tant au plan culturel que économique.
Thessalonique fut d’ailleurs surnommée « la jerusalem des balkans ». à partir du XVIIème siècle et jusqu’au rattachement à la Grèce en 1912, la ville fut le centre d’un mouvement messianique juif, déclenché par Sabbataé Tsevi. Les Sabbatéens y étaient regroupés jusqu’à l’échange de populations qui les conduisit en Turquie dans les années 1920. Durant la dernière guerre, près de 98% de la communauté fut exterminée, représentant près de 55.000 personnes.
thessalonique – le boulevard Nikis
Thessalonique aujourd’hui, est une ville industrielle et dynamique, disposant de beaucoup d’atouts et de charme.
Elle fut d’ailleurs consacrée « capitale européenne de la culture » il y a quelques années.
La deuxième ville de Grèce offre un étonnant contraste entre ses quartiers neufs en front de mer, ses monuments romains, byzantins ou 1900, et ses quartiers populaires aux maisons peintes de vives couleurs, à l’aspect oriental
Thessalonique : La Rotonde
A voir :
– la Rotonde (ancienne église Agios Georgios et ancienne mosquée)
– les églises Byzantines (Agias Sophias, Panagia Chalkeon, agii Apostoli)
– la ville haute (ano poli) avec l’acropole (Eptapyrgion) et ses fortifications, le couvent des Vlateons, l’église Sainte Catherine (XIIIème),
– la tour Blanche
– Une balade sur le front de mer (près de 10 km)
– les marchés (le marché Modiano), le marché russe
– Le Musée de la culture byzantine
– le musée d’Art Contemporain
A prévoir :
– en septembre avec la Foire commerciale internationale et les festivals du Film et de la Chanson.
– en octobre avec le festival de Thessalonique (Dimitria)
– au printemps, l’Anastatica à Langada et à Haghia Eléni) se déroulent les danses du feu.
Se restaurer / se loger sur Thessalonique
Hotel Il Gatto
3 rue Zefiron, Thessalonique
Proche de tout !!! Appartement tout à fait agréable, près d’Ag Dimitriou et du front de mer
Les restaurants sont très nombreux à Thessalonique et pour toutes les bourses
Le KRIKELAS
6, odos Salaminos
quartier Ladadika
ouvert par les fille des patrons du célèbre Krikelas (odos Ethniki Antistassis). Aussi bon et plus tendance.
Synthèse de l’étape :
– Kalambaka – Kozani : 113 km environ 3h30′
– Kozani – Thessalonique : 123 km environ 1h30′
soit 236 km et 5h00′
Spécialités de la région :
– Beaucoup de poissons et viandes séchées, salées et fumées comme :
– le likourini (mulet fumé)
– le tsirosalata (maquereau séché)
– la pastourma (viande de boeuf salée et épicée, fumée ou séchée)
Ces produits sont servis lors des hors d’oeuvre (orektika). A thessalonique, vous trouverez de nombreuses patisseries trvaillant la pâte d’amande brute (ou avec des pistaches fraîches).