ESCAPADE : LE QUERCY BLANC
Traversée du Quercy blanc
La seconde partie de l’escapade dans le sud ouest remonte la vallée du Lot avant de traverser une partie du Quercy blanc.
Situé au sud de la vallée du Lot et de son vignoble, entre 200 et 250 mètres d’altitude, le Quercy Blanc étage ses collines jusqu’à la vallée de la Garonne. Le Quercy blanc doit son nom à la blancheur crayeuse de son sol calcaire.
itinéraire en ligne : ICI
Circuit 1ère journée
Direction Montpezat de Quercy pour cette première journée dans le Quercy en rejoignant la petite cité du Mas d’Agenais. Le circuit, d’Ouest en Est, longe une partie du Lot, à Villeneuve-sur-Lot avant de pénétrer dans le cœur même du Quercy blanc.
Mas d’Agenais (1400 hab)
le bourg connut dès l’antiquité une importante notoriété (de nombreuses traces attestent de la présence de colonies romaines). Le Mas d’Agenais fut également un fief Cathare pendant la guerre contre les Albigeois (XIIème siècle)
A voir / à visiter
– La Collégiale Saint-Vincent (art roman, fin du XIème siècle), avec des chapiteaux magnifiquement sculptés et une peinture célèbre de Rembrandt (« Christ en Croix »).
– La fontaine « Galiane »
– La halle au blé (XVIIème siècle)
Le Temple sur Lot (1000 hab)
Cette ancienne Commanderie du Temple, construite par Rainford 1er, Seigneur de Montpezat, au XIIème siècle, est un lieu agréable pour flaner le long du plan d’eau et visiter la pépinière Latour-Marliac, entièrement consacrée à la culture et la commercialisation de nénuphars rustiques.
A voir / à visiter
– La Commanderie des Templiers
– Les jardins de la pépinière
Villeneuve sur Lot (28.000 habitants)
Cette ancienne Bastide du XIIIème siècle, fondée par le frère de Saint-Louis, Alphonse de Poitiers, a su conserver son charme tout en affichant un dynamisme attractif pour de nombreuses entreprises nationales.
A voir / à faire / à visiter :
– La porte de Pujols et la place La Fayette
– Le vieux Pont (XIIIème siècle) et les maisons sur le Lot
– Le vieux bourd de Pujols
– Le musée de Gajac
– Le quartier d’Eysses qui héberge les ruines d’un site archéologique du 1er siècle après J-C. (Excisum)
Pennes d’ Agenais (2500 habitants)
Ancienne place forte occupée par les Gaulois, puis par les Romains, les premières fortifications (XIIème siècle) remontent au Roi Richard Coeur de Lion. C’est l’un des villages les plus pittoresques du Quercy.
A voir / à faire / à visiter :
– Les ruines du château médiéval
– la Basilique Notre-dames-de-Peyragude de style (Romano-byzantin du XIXème siècle)
– le couvent des Cordeliers
– les portes de la ville (porte Ferracap et porte de Ricard)
Tournon d’Agenais (800 hab)
Ancienne bastide Royale érigée par le Comte de Toulouse, Raymond VII, en 1270. Située sur les hauteurs de la vallée du Boudouyssou, cette bastide conserve un charme indéniable et s’est ouvert au tourisme vert.
A voir / à visiter / à faire
– Le beffroi et son fameux cadran lunaire
– La place aux cornières,
– La maison « Abescat », ancienne demeure des évêques d’Agen (fin XIIIème siècle)
Montpezat de Quercy (1400 hab)
La présence de Montpezat est citée dès le VIIème siècle. La cité doit sa renommée à la famille des seigneurs de Montpezat, qui ont marqué l’histoire jusqu’au XIIIème siècle, puis à la famille Des Près qui prit la suite. Aujourd’hui, la ville a su préserver son patrimoine historique tout en développant l’agriculture qui reste la principale ressource économique de la commune (fruits, vins, élevage).
A voir / à visiter / à faire
– la cité médiévale, après avoir franchi la magnifique porte de l’hôpital, avec ses venelles et ses placettes et sa place centrale à arcades.
– l’ancien couvent des « ursulines » du XVIIème siècle, devenu une école communale.
– les tapisseries flamandes (Collégiale Saint-Martin) du XVIème siècle
– les nombreuse églises rurales comme celle de Saint-Laurent (hameau en contrebas du Pech de La Font), de Gandoulès, de Montalzat ou Montfermier.
Circuit 2ème journée
Direction Moissac pour cette seconde journée à la découverte du riche patrimoine historique de la région. Le circuit continue jusqu’à Montech pour vous faire découvrir un ascenseur à bateaux.
Lafrançaise (2700 hab) :
L’histoire de la cité remonte au néolithique, une nécropole datant de l’âge de bronze fut retrouvée près des rives du Tarn (à Saula). L’arrivée des Romains au début de notre ère favorisa les échanges commerciaux. De nombreux vestiges (le pont-cascade de Pontalaman) témoignent de l’importance de la colonie. Une Bastide, la Villa Francese, fut fondée en 1274, sous Philippe le Hardi, selon les règles d’architecture en vigueur à cette époque.
A voir / à faire / à visiter
– La chapelle de Lapeyrouse pour le magnifique point de vue sur la vallée du Tarn
– les stèles pyramidales présentes dans le cimetière
– le pont-cascade romain de pontalaman
– L’église de Rouzet, antérieure au XIVème siècle, aujourd’hui abandonnée.
Moissac (12500 hab) :
Considérée comme un des joyaux de l’art Roman, l’abbaye Saint-Pierre de Moissac et le cloître attenant sont les lieux incontournables d’une visite de la ville. La cité a beaucoup d’autres attraits, comme celui d’être une ville étape sur l’un des chemins de Compostelle, entre Lauzerte et Avillar. Il est fait mention à Moissac de la présence au XVIème siècle d’une des rares confréries de Saint-Jacques.
A voir / à faire / à visiter
– Le cloître du XIème siècle, un des mieux préservés au monde et qui doit son élégance à la légèreté des colonnes et des arcades. L’abbatiale Saint-Martin (XIIème – XVème siècle), le portail et son tympan représentant la vision de l’apocalypse. A l’intérieur, une Mise au Tombeau du XVème très bien conservée.
– le pont-canal du Cacor, long de 356m.
– les halles (1891) place des Recollets
Montech (5400 hab)
Cette ancienne bastide fondée en 1134 par le comte de Toulouse. La petite cité cache de magnifiques demeures à colombage. Elle doit sa renommée mondiale à une expérimentation mise en service sur le canal latéral de Garonne en 1974, appelée la pente d’eau.
Cet ascenseur à bateau, permet aux bateaux de franchir un seuil de 13,30m dans une rigole en remplaçant les 5 écluses rapprochées du canal, sur une longueur totale de 443m. 60.000 visiteurs visitent chaque année le site.
Lauzerte (1500 hab)
La colline était à son origine un oppidum gaulois. Le nom actuel vient du latin « lucerna » qui veut dire position idéale visible de loin. Lauzerte surplombe les vallées de la Barguelonne et du Lendou offrant un site naturellement défensif. Dès la fin du XIIème siècle, le Comte de Toulouse tira profit de la situation stratégique des lieux et y bâtit un « Castelnau » fortifié. Étape importante sur le chemin de Compostelle, les maisons médiévales attestent de l’importance de la cité.
A voir / à faire / à visiter :
– la place des cornières, lieu de vie à l’époque médiévale et toutes les rues avoisinantes
– l’ancien couvent des Clarisses
Castelnau-Montratier (1900 hab) :
Située au coeur du Quercy Blanc, cette ancienne bastide du XIIIème siecle est célèbre par son beffroi, sa place à couverts et par les nombreuses traces de l’art roman sur chacune des maisons.
A voir / à faire / à visiter :
– les trois moulins dominant le village
– l’église de style néo-byzantin
Circuit 3ème journée
Direction Cahors pour cette troisième journée dans le Quercy en rejoignant la cité par la N20, toute proche. A Cahors, commencer par une visite de la ville vue du Lot en profitant d’une promenade guidée en bateau avec passage d’une écluse. Après la visite de la ville, direction Montauban pour la fin de cette escapade dans le Quercy.
Cahors (24000 hab) :
Les environs de Cahors furent peuplés dès le paléolithique (-40000 ans). Les peuples Gaulois de Cadurques furent parmis les derniers à résister aux Romains (an 51 avant JC.). La ville prit le nom de Divina Cadurcorum, puis Cadurca et enfin Cahors.
Les fouilles récente permettent d’affirmer que la cité gallo-romaine était prospère (pont sur le Lot, des thermes près de la gare, un théatre antique, des aqueducs. Dès cette époque, les vins de la région étaient réputés et étaient transportés jusqu’à Rome.
A voir / à faire / à visiter
Deux façons de visiter Cahors, à pied en déambulant la ville médiévale, et en bateau, qui permet un point de vue différent et instructif sur le Lot et la Cité.
– la Cathédrale Saint-Etienne, avec sa coupole, sa nef romane et leurs chapelles gothiques, son cloître du XVIème siècle, chef d’oeuvre de l’art gothique.
– les maisons anciennes des quartiers de la Cathédrale , ceux des Badernes et des Soubirous.
– le pont Valentré, symbole de la ville de Cahors et certainement le plus beau des ponts médiévaux en Europe (6 arches gothiques, 3 tours carrées, 138m de long). Il fut construit entre 1308 et 1378.
– promenade guidée en bateau, au départ de l’embarcadère situé sur le quai des terrasses.
Montauban (57000 hab)
Situé à la confluence du Tarn et du Tescou, Montauban fut fondé au début du XIIème siècle par le Comte de Toulouse selon un plan en damier, préfiguration de celui des bastides. De l’époque médiévale, seules le Pont Vieux (sans les tours) et l’église Saint-Jacques sont dans un parfait état.
Les XVIIème et XVIIIème siècles marquèrent l’apogée économiques de la ville. L’architecture actuelle de Montauban date de cette époque, avec les constructions de la place Nationale et de sa double rangée d’arcades, du Palais des Evêques, et les nombreux hotels particuliers disséminés dans les quartiers. La ville qui a connu au XIXème siècle un déclin industriel, reste cependant un carrefour régional et européen de tout premier ordre. Des efforts de rénovation des vieux quartiers, de nouvelles implantations crées, une ouverture au tourisme vert, ont ces dernières années dynamisées Montauban.
A voir / à faire à visiter :
– la place Nationale occupant le centre de la vie urbaine, construite en 1144.
– l’église Saint-Jacques (XIIIème siècle), plusieurs fois remaniée . La nef unique, de style gothique méridional, est flanquée de 3 chapelles de part et d’autre. Elle est l’oeuvre de Joseph Ingres, le père du célèbre peintre
– Le Palais d’Ingres, ancien palais Episcopal au XVIIème siècle
– L’ancien Hôtel des Postes construit au XIXème siècle dans un style néo-classique, avec balustres et cariatides, colonnes géminées (doubles), dans un décor de briques.
– la Cathédrale Notre-Dame (XVIIème siècle) construite en pierre blanche, contrastant avec la brique rouge omniprésente sur les maisons avoisinantes.
Synthèse routière des trois journées
1ere journée – Marmande – Montpezat-de-Quercy – 145 km et 2h30′
2ème journée – Montpezat-de-Quercy – Moissac et Montech A/R – 143 km et 2h40′
3ème journée – Montpezat-de-Quercy – Cahors – Montauban – 90 km et 1h15
Hébergement – Restauration
Le domaine de Lafon
82270 Montpezat de Quercy
tel : 05 63 02 05 09 et 06 15 04 64 20
courriel : micheline.perrone@domainedelafon.com
site internet : http://www.domainedelafon.com
NOTA : Le Domaine est fermé
Située au sommet du Pech de Lafon, dans la campagne quercynoise, au milieu des vignes, des vergers et des champs. Vous serez conquis, à la fois par cette magnifique demeure de Maîtres, datant du XIXème siècle, et de l’accueil chaleureux des propriétaires, Micheline et Bernard Perrone.
Les chambres avec de beaux meubles chinés par les propriétaires, décorées par Bernard, artiste-peintre, ont autant de charme les unes que les autres : couleurs douces et chaleureuses, décors en trompe l’oeil. En saison, vous pourrez apprécier les savoureux repas réalisés par Micheline et les grandes conversations sous le grand marronnier devant la maison.
Restaurant Le Clos Monteils
lieu-dit Gazherbes
82300 Monteils.
Tél. 05.63.93.03.51
Retour au pays pour Bernard Bordariès et son épouse Françoise. Après plusieurs grandes maisons, à Paris, Toulouse ou à Pasadena, près de Los Angelès, le couple s’installe dans un cadre bucolique et intimiste d’un ancien presbytère du XVIIIème siècle. Cuisine simple et raffinée, produits régionaux, saveurs douces et recherchées. Un excellent moment.
Spécialités du Quercy
Introduit au XIème siècle par les Croisés, de retour des Croisades, la culture du Safran s’installe en Provence et dans l’Albigeois et le Quercy. Le Safran, cultivé dans le Quercy jusqu’à la Révolution Française en grande quantité, représente près de la moitié de la production Française.
Cependant, les paysans voulant éviter de payer la dîme au clergé, remplace la culture de céréales par des parcelles de Safran. Des lois furent promulguer afin de réguler la production. L’évolution de l’agriculture française entraîne la disparition de la culture du safran au XVIIIème siècle.
Grâce à des passionnés, depuis 1997, les safranières du Quercy produisent à nouveau un safran reconnu de qualité et méritant le label rouge. La production annuelle atteint les 8 kg de Safran (soit près de 2 millions de fleurs ramassées à la main).
Le Melon du Quercy
Introduit en France au XVème siècle lors de la conquète du Royaume de Naples, le melon du Quercy s’épanouit sur les sols argilo-calcaires du Quercy.
La peau du Melon du Quercy est lisse ou brodée, ornée de sillons verts plus ou moins marqués. Sa chair de couleur orangée, à la fois juteuse et fondante,avec un délicat goût de miel.
La récolte annuelle est d’environ 20.000 tonnes.
Les vins Coteaux du Quercy
La zone de production s’étend sur près de 400 ha, entre Cahors et Montauban. Les cépages retenus sont essentiellement du cabernet franc (entre 40 et 60%), et quatres autres cépages comme le côt (appelé Malbec), le gamay, le merlot et le tannat (issu du Béarn et riche en tannin).
« Riches en couleurs, souvent fruités (mûres, cassis, framboises), subtils en nuances florales, tout en étant corsés de bons tannins, ces vins sont charnus et souples en bouche, persistants et puissants en arôme » extraits du domaine de lafage.
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