LYON – SAINT JEAN
Routes gourmandes à Lyon en plein quartier du XVIème siècle
Le quartier saint jean : qui forme avec Saint Paul, au nord, et Saint Georges, au sud, un des plus vastes ensemble Renaissance d’Europe.
ITINERAIRE LYON SAINT-JEAN : ICI
Traverser la Saône par le pont Bonaparte, longer le Palais Saint Jean (1) et rejoindre la cathédrale Saint Jean (2), construite entre les XIIe et XVe siècles. Contourner la cathédrale et admirer les vestiges des églises Saint Etienne et Sainte Croix (3).
Lyon – maison du chamarier – saint-jean
Rejoindre la rue de la Bombarde avec la maison du Chamarier (4), appelée également hotel de la chamarerie où logeait au XVe siècle le percepteur des impots et taxes des foires avoisinantes. Cette belle maison de style gothique flamboyant fut construite entre 1496 et 1516 par François d’Estaing.
Lyon – quartier saint jean place de la basoche
Traverser la rue St-Jean, longer la maison des avocats (5), place de la basoche , qui fut l’auberge de la Croix-d’or au XVIe siècle. Reprendre la rue St-Jean, au 54, afin d’apercevoir la Grande Traboule (du latin « transambulare », circuler à travers) qui rejoint le 27 de la rue du Boeuf.
routes gourmandes lyon – cour des loges
Rejoindre la rue du Boeuf et les deux cours d’immeuble du 27, avec des galeries croisées et voutées, fin XVe. Au 25, vous passez devant la Tour Rose (6) , élégante bâtisse du XV°s. et XVIII°s. transformée en hotel de luxe. Puis un peu plus loin, au 7, la Cour des Loges (7), autre hôtel de luxe, édifié sur d’authentiques demeures des XIVe, XVIe et XVIIe siècle.
Poursuivre jusqu’à l’hôtel de Gadagne (8), du nom de Thomas II Gadagne dit « le Magnifique », qui restaura au XVIe siècle une demeure vraisemblablement édifiée par Amédée de Pierrevive entre 1492 et 1511. Cet hôtel abrite aujourd’hui le musée d’histoire de la ville.
Lyon – quartier saint jean maison Bullioud
Au 8 rue Juiverie, la maison Bullioud (1536) plus connue sous le nom de son architecte, Philibert Delorme (9) et sa magnifique galerie sur trompes. Celle ci présente 2 baies en anse de panier dans le style français de l’époque ; elle est voûtée d’arêtes, référence à la Renaissance italienne et paraît reposer sur une arche asymétrique entourée de 2 trompes (portion de voutes en saillie). Cet homme fut en son temps l’architecte du roi Henri II et de sa maîtresse Diane de Poitiers.
Continuer dans la rue Juiverie jusqu’au n°4, la maison Henri IV mais construite sous François 1er. Poursuivre jusqu’à l’église Saint Paul (10), batie entre les IX et XVe siècle, puis redescendre la rue Lainerie jusqu’au n°14 et la maison Claude Debourg à la façade gothique flamboyant (1516).
routes gourmandes lyon – maison thomassin
Place du Change, voir la maison Thomassin (11), du nom des propriétaires, les Thomassin qui furent de riches notables et commerçants lyonnais et qui rachetèrent cette maison au duc de Fuers. La maison est un ensemble d’éléments d’époques différentes, passant du XIIIème siècle au XVème, XVIIème et XIXème siècle.
En face, la loge du Change (1630) qui fut utilisée dès le XVIeme pour les foires qui se tenaient à Lyon. Elle fût complètement réaménagée par Jean-Baptiste Roche d’après les plans du célèbre Jacques-Germain Soufflot. Transformée en auberge sous la révolution, elle devint un temple protestant en 1803.
Retour rue Juiverie, au N°23, voir la maison Dugas, début XVIIe.
Puis reprendre la rue St-Jean jusqu’à la place du Gouvernement (12) où se situait la demeure des gouverneurs (du Lyonnais, du Beaujolais et du Forez entre 1512 et 1720), et l’ Hostellerie St Christophe (XVe siècle) par une traboule qui rejoint le quai Romain Rolland.
Au 24 de la rue St Jean, découvrez la maison des Laurencin (13), avec façade XVIIIe et tour d’escalier à vis.
Lyon – les jardins de l’institut sainte-marie
Faire une pause en montant à la basilique de Fourvière par le funiculaire (14) et profiter de la vue panoramique de sa terrasse. Promenez vous derrière la basilique dans les surprenants jardins de l’institut sainte-marie.
Vous pouvez redescendre par les jardins jusqu’au passage du rosaire, puis la montée Chazeaud et enfin la rue de Tramassac.
routes gourmandes lyon – montée du gourguillon
La montée du Gourguillon (15) (mot dérivé de rigoles et gargouilles aménagées pour l’écoulement des eaux) connue dès le Moyen Age, gravit la colline depuis l’avenue Adolphe Max jusqu’à la rue Yves Farge et offre un magnifique point de vue sur Lyon. Vous pouvez apercevoir dans la partie basse de la montée, des maisons du XVe siècle à pans de bois (impasse Turquet) ou avec des fenêtres à meneaux ornées d’animaux fantastiques.
Rejoindre l’Eglise Saint Georges (16) érigée au XIXe siècle, puis reprendre la direction du pont Bonaparte par la rue du Doyenné (17) et la rue Bellièvre en direction du quai Fulchiron afin d’ admirer le splendide immeuble, la maison Blanchon. (Début de la première révolution industrielle, André Blanchon fonde la « manufacture » spécialisée dans la fabrication de teintures fines et de colorants pour ateliers de soieries lyonnais. Il fait construire cet immeuble en 1845.
Rejoindre le Palais St Jean (1) , fin de votre circuit dans le quartier Saint-Jean.
Liens pour Saint-Jean et Fourvière
http://www.nuits-de-fourviere.org/
http://www.fourviere.org/default.htm
http://www.musee-gallo-romain.com/site/fourviere/
http://cathedrale-lyon.cef.fr/