Direction l'antiquité
avec
la cité des étrusques, Tarquinia
et sa nécropole datant du IXème siècle avant JC, pour deux journées
de découvertes.
Histoire
des Etrusques
Leur
origine est lointaine, mystérieuse et sujet à controverse.
Selon Hérodote
(historien Grec vivant entre -484 et -421 avant
J-C), les étrusques venaient d'asie mineure (de
Lydie,
chassés par la famine au XIIIème siècle avant J-C.
Selon Denis
d'Halicarnasse
(historien et critique Grec vivant à Rome au Ier
siècle avant J-C), c'était une population autochtone,
appelée Rasenna
dont l'origine pouvait remonter aux Pélasges,
autre civilisation apparue au IIème millénaire avant
J-C. D'autres historiens comme Tite-Live, (-59
+17 après J-C) indique la présence d'Etrusques dans la vallée du Pô et
jusqu'aux Alpes et évoque une certaine parenté avec les Rhètes, peuple vivant
entre la Lombardie actuelle, le Tyrol et les Grisons.
Cette
civilisation a vécue entre Toscane et Latium, entre
le IXème et le Ier siècle avant J-C. Elle reste,
encore aujourd'hui synonyme d’élégance, de noblesse et de douceur. Elles
est associée à l’art, au bien-être et à l’harmonie, pour la finesse et
la beauté de leurs objets.
Sortir
de
Rome
en direction du nord-ouest par la S1 (ancienne
via Aurelia),
puis quitter
la S1 (43km) pour la petite ville de Cerveteri
Cerveteri
(30.000 hab) ou Caere
La nécropole proche de Cerveteri, connue comme Banditaccia, comprend des
milliers de tombes disposées selon un plan quasi urbain, en quartiers,
avec des rues et des petites places.
Les constructions
funéraires sont toutes différentes (formes et types)
: tranchées creusées
dans la roche, tumulus, ou taillées dans la roche en forme de
maison avec des motifs architecturaux.
Elles constituent
à ce jour l’unique
témoignage qui nous soit parvenu de l’architecture résidentielle étrusque.
A
voir / à visiter :
-
le château médiéval (Musée
National Cerite)
-
l'église de San Antonio (peinture à fresques de Lorenzo de
Viterbo)
-
les tours médiévales, le clocher du XIème siècle et
l'église romane de Santa Maria Majeure.
-
Pyrgi (ancien port de Caere). L'emporium de Pyrgi
comportait aussi un temple consacré à la déesse Leucothéa-Ilizia
(Uni
en étrusque). Les fouilles récentes dans l'aire du sanctuaire ont mis à jour des vestiges
d'une grande importance, comme les célèbres lamelles en or imprimées rappelant
la consécration d'un lieu de culte sacré (actuellement
conservées au musée étrusque de la Villa
Giula
à Rome).
Rejoindre
la S493 en direction de Bracciano sur les rives
du lac de Bracciano, puis Viterbe. Prendre la S2
jusqu' Montefiascone et enfin la S71 jusqu'à Orvieto.
Orvieto
(20100 hab)
ancienne
Volsinies (en étrusque Velzna) fut
fondée au VIIIème siècle avant J-C par les étrusques.
Des nombreux témoignages archéologiques permettent
de
l'identifier avec la ville actuelle d' Orvieto.
Des
vestiges de murailles constituées de
grands blocs de pierre, portant les noms gravés des tailleurs de pierre
étrusques, furent retrouvées.
Orvieto fut construite sur un rocher qui domine la vallée de la
rivière Paglia.
Le monument étrusque le plus important qu'on puisse visiter de
nos jours est le Temple du Belvedere, où furent découvert beaucoup de vases
en terres
cuites décoratives.
Les nécropoles les plus importantes sont celles du
Crocefisso del tufo
(VIème siècle avant J-C), de la Cannicella ainsi que les tombes Golini, décorées de
fresques remarquables.
Aux alentours de Volsinies se trouvait le célèbre sanctuaire de
Voltumna où se déroulaient les fêtes annuelles des douze "peuples" étrusques".
Orvieto
est aujourd'hui une ville magnifique qui attire
de nombreux touristes gràce à sa situation géographique
(sur l'axe central de l'Italie et à 80 km de Rome),
et à la richesse de son patrimoine archéologique.
A
visiter/à voir :
-
le Duomo
un des plus beaux édifice de transition romano-gothique
d' Italie.
C'est
le pape Urbain IV qui ordonna sa fondation en 1263,
commencé en 1290 (Lorenzo Maitani),
poursuivi au XIVème siècle (art Pisano), achevé fin XVIème siècle, il nécessita les efforts
d'une centaine d'architectes, d'artistes et d'artisans
(fresque l'Apocalypse de Fra Angelico).
-
Eglise
San Andrea (romane XIème et
XIIIème siècle), bâtie sur une basilique paléochrétienne.
-
le quartier
Vecchio,
la partie médiévale de la ville : ruelles étroites,
porches, palais, tours, sanctuaires (belle unité).
-
le Corso
Cavour
: artère
transversale animée et commerciale, avec tours et maisons médiévales et palais XVIème siècle
-
le Palazzo
del Populo
ou Palais du peuple (construit vers 1150 en tuf) : vaste
palais romano-gothique, devenu Capitainerie du Peuple.
-
le Palais
Soliano
(vers 1300 gothique) : façade prise en partie sur le Palais des Papes. -
- le Palazzo
Papale
devenu le Musée archéologique national.
-
le Pozzo
di San Patrizio
(Puits de St Patrice)
creusé en 1527
sur ordre du Pape Clément VII en prévision
d'un siège de la ville (profondeur 64 m, Ø 13 m avec double
escalier en spirale pour éviter le croisement montée/descente).
-
la Torre
del Moro
pour découvrir la vue sur la ville, du haut d'un
escalier de 250 marches.
A
prévoir :
-
le Palio
dell'Oca, course de cavaliers dans la ville (depuis 1494), à
Pentecôte.
Quitter
Orvieto par la S71 jusqu'à Bolsena. Contourner le
lac de Bolsena par le nord par la S74 puis la S312
en direction de Valentano, Canino jusqu' à Montalto
di Castro afin de rejoindre Vulci.
Vulci
(Velch
en
étrusque et
Olkion en
Grec) se dressait sur la rive droite du
fleuve Fiora,
à proxilmité de la mer.
Ses activités économiques
basées sur l'agriculture et sur le travail du bronze, se
dévelopèrent principalement au VIème siècle av. J.C.
Des fouilles récentes ont fait
ressortir la présence de nombreuses tombes importantes telles que celle du
Soleil et de la Lune, qui comprenait jusqu'à huit chambres, et celle à tumulus de la Cuccumella.
Les principales pièces sont conservées au Musée National de Vulci
(Château de Abbadia).
Reprendre
la S1 en direction du sud vers Tarquinia
Tarquinia
(13.100 hab)
Fondée au XIIème siècle avant J-C., Tarquinia dominait toute
l'Etrurie maritime du VIème siècle.
Les fouilles mettront à jour une très importante nécropole qui donnera naissance
au Musée national de la ville.
A
voir :
-
le musée étrusque
-
faire le détour par l'ancienne cité étrusque Tarxuna,
sur la colline de Civitavecchia
Installé dans le palazzo Vitelleschi (XVème
siècle), le musée étrusque renferme de nombreux sarcophages des VIème et Vème
siècle avant J-C, des céramiques, objets d'ivoire, ex-voto, ainsi que
deux admirables chevaux ailés provenant du fronton d'un temple.
La
nécropole de Tarquinia est un des plus beaux
témoignage du monde étrusque, également appelée Monterozzi, contient 6000 tombes
creusées dans la roche.
Elle
reflète les pratiques funéraires existants à cette
époque (tombes monumentales taillées dans la roche
et surmontées de tumulus, avec bas-reliefs et/ou
peintures murales).
Elle est célèbre pour ses 200 tombes peintes, dont les
plus anciennes remontent au VIIe siècle avant J-C.
Quitter
Tarquinia en direction de Civitavecchia par la S1
jusqu'à Rome dans le quartier de Fidène au nord
de Rome.
Veies
(Fidene)
Le territoire sur lequel dominait Véies (en latin Veii) était situé
sur la rive droite du Tibre, face à Rome.
Les deux cités furent rivales pendant près de quatre
siècles jusqu'à la victoire finale de Rome en 396 av. J.C..
Mais le développement étrusque
atteignit son faîte entre le VIème et le Vème siècles avant J-C., époque à
laquelle remonte le grand sanctuaire de Portonaccio, situé dans une zone en
dehors de l'agglomération proprement dite.
Le temple, consacré à Minerve,
était décoré de manière somptueuse, comme la statue d'Apollon.
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