LE
MONDE DU VIN
Radio
calad le 16.02.98
"Histoire
du Vin" par Christian BARET
Comment
est né le vin !
Voilà
un sujet intéressant pour un élément naturel qui, aujourd'hui
est certainement l'un des plus connu dans le monde.
D'après
ce que l'on sait , la première expérience de l'homme
avec l'alcool se fit avec de la Bière dans les premières
cités bâties au Moyen-Orient, en Mésopotamie et en Égypte.
La
vigne existait déjà, mais à l'époque on passé plus de
temps à cultiver les Céréales que la vigne.
Pas
plus qu'on ne sait qui a inventé la roue, on ne peut
dire qui a commencé à faire du vin.
Dans
aucun cas on ne peut parler de découverte car le génie
de l'homme n'est pas indispensable à leur principe .
Une
pierre ronde peut rouler et, de même, une grappe de
vigne sauvage tombée dans un trou du sol, peut fermenter
naturellement et donner du vin. La vigne n'a donc pas
besoin du génie de
l'homme
pour faire ce que la nature lui a donné .
Nous
connaissons des peuples évolués, comme les Incas par
exemple, qui ne se sont jamais intéressés à la roue.
Mais les hommes et les femmes qui vivaient dans des
contrées ou la vigne poussait à l'état sauvage ne purent
manquer de remarquer que le raisin qui constituait une
partie importante de leur alimentation et dont ils devaient
guetter la pousse, passait parfois en le gouttant, par
un état ou il perdait en sucre et gagnait en force.
Déduction donc, le raisin a évolué selon l'attention
que les peuples ont apporté .
Le
vin n'avait pas à être inventé : le raisin était là
ou on le cueillait et déjà on déposait le raisin même
pour un temps très court, dans un récipient capable
de retenir son jus.
Il
y a eu du raisin, et des hommes pour le cueillir, depuis
plus de 2 millions d'années.
Selon
la Bible, dans la Genèse, Noé fut le premier vigneron.
Une
certaine forme d'accumulation de pépins de raisin, constitue
pour les archéologues, une preuve ou du moins un indice
de l'élaboration du vin par l'homme. Des fouilles menées
en Turquie à Catal hüyük, à Damas en Syrie, à Byblos
au Liban ou encore en Jordanie, ont mis à jour des pépins
de
raisin vieux de 10 000 ans , datant du Néolithique .
Cependant,
les plus anciens pépins de vigne cultivés et connus
à ce jour proviennent de Géorgie et datés par la méthode
du carbone 14, ils remontent à une période de 7000 à
5000 ans avant J.C.
Hé
oui ! cette plante que le monde entier connaît est presque,
je dis bien presque aussi vieille
que
le monde .
Si
nous devions entrer dans des termes un peu techniques
et savants , voilà ce que nous pouvons dire sans trop
de complexité .
La
vigne appartient à une famille de plantes grimpantes,
vigoureuses et ligneuses. Une quarantaine d'espèces,
assez proches les unes des autres ont été classée dans
le même genre botanique de VITIS.
Dans
le domaine qui nous intéresse plus spécifiquement, nous
avons :
VITIS
VIVINEFA ou VIGNE à VIN
VITIS
RUSPESTRIS qui s'accommode des terrains rocailleux
VITIS
RIPARIA que l'on retrouve le long des cours d'eau
VITIS
AESTIVALIS qui fructifie en été .
Mais
dans tout ce lot seul la VITIS VINIFERA possède une
teneur en sucre équivalente à environ un tiers de son
volume, ce qui place son raisin parmi les fruits les
plus sucrés. La VITIS VINIFERA est la vigne que vous
voyez tous les jours auprès de chez vous et dans tous
les vignobles de France et de Navarre.
Dans
un premier temps, la viticulture se situe dans les pays
d'orient ainsi que les pays Grec.
L'origine
de la viticulture en GAULE, donc la France, est contestée.
L’école dite « Romaine » s'opposent à l'école
" Celtique ", la première s'appuie sur des
vestiges romains afin de soutenir classiquement une
ascendance gréco-romaine du vignoble Gaulois et l’ autre
affirme que les Celtes furent les premiers à cultiver
la vigne en Occident
Ce
qui est sur, par contre c'est avant que le vignoble
Gaulois se développe les Italiens et les Grecs entre
autres, nous vendaient leur vin à prix d'or. A l'époque
, une amphore valait un esclave.
On
sait que les premiers plans de vigne furent plantés
dans le Bordelais vers 43 après J.C
Le
vignoble national n'est donc pas le plus vieux au Monde.
Le
temps s’écoulant , le Vignoble Français se développe
, en Côtes d'or, Alsace, Cotes du Rhône etc...
Mais
quel goût pouvait avoir le vin au Moyen Age par exemple
?
Nous
ne sommes pas trop loin de nos analyses d'aujourd'hui
même, il y a des similitudes.
En
fait on constate que le goût du vin à cette époque pouvait
être sympathique, comme il pouvait être dangereux de
le boire ; Ses goût et/ou son odeur étaient souvent
mariés au souffre et on ne savait pas trop à cette époque
comment faire le vin savamment, on mélangeait
tous les cépages, rouge ou blanc, la couleur pour eux
été souvent secondaire . Vingt vendangeurs étaient nécessaires
pour vendanger 1 hectare de vigne dans la journée, ensuite
le raisin était foulé dans des baquets ou des cuves
en bois
A
cette époque le producteur de vin attendait que la fermentation
soit achevée pour vendre son vin avant qu'il ne s'aigrisse.
Un simple vigneron ne pouvait écouler, même avec toute
sa famille, sa production. Après la 1 ère vente, il
faisait de la piquette obtenue par re-fermentation des
marc, additionnée d'eau. Il ne pouvait la conserver
longtemps .
Pourquoi
le vin tournait au vinaigre rapidement au Moyen Age
?
La
raison est que plusieurs bactéries contenues dans le
vin , ne demandait que peu d'oxygène pour se multiplier
et donner de l’acide acétique c’est à dire du vinaigre
.
Les
fabricants de bouteilles au 16° siècle ignoraient ces
faits de la nature et les bouteilles existantes ne servaient
qu’à présenter le vin tiré du fût .
Alors
vint la bouteille hermétique bouchée .
Au
18° siècle son adoption provoqua une révolution dans
l'histoire du vin et l'utilisation que nous en avons
de nos jours .
Seuls
les grands propriétaires avaient des caves et commençaient
à s'intéresser aux diverses raisons que le vin avait
d’être bon , moyen ou pas bon .
Les
moines de l'époque avaient souvent leurs propres dégustateurs,
l'un d'eux, Geoffroy de Waterford laissa au monde ses
notes de dégustation sur le Vernache ou " Vernaccia
", vin d'Italie centrale, et voici sa description
:« Le vernache est meilleur que le vin grec ou chypriote,
'qu'il est périlleux de boire en quantité', car sa force
est tempérée, il s'ouvre tendrement quand il arrive
dans la bouche, flatte les narines et réconforte le
cerveau, enchante le palais doucement, mais avec force »
. Notamment chez les Allemand ou en 1487 une loi réglementa
l'addition de souffre dans le vin, on pouvait mettre
16.2 grammes pour 860 litres.
Vous
vous rendez compte, que l’une des premières apparitions
du vin en Gaules, fut en 43 après JC dans le Bordelais
. Que d’année d’histoires…
On
se demande comment une région comme la Gironde, dont
Bordeaux et Trèves furent chantées par un poète latin
nommé Ausone, auxquelles les romains avaient apporté
viticulture et prospérité, purent rester romaine ou
gauloise c'est selon. Quand on sait le nombres de fois
ou elle eu à souffrir de diverse invasions barbares
.
En
406 envahies par les Goths, en 408 suivis par
les Vandales, en 414 par les Wisigoths qui s'y fixèrent.
Bordeaux se trouvait sur ce que les romains avaient
appelé "la côte saxonne",constamment sous
la menace d’une incursion pirate .
Tout
barbares qu'ils fussent, les nouveaux venus furent impressionnés
par la société gallo-romaine. L'organisation sociale
romaine dura jusqu'à l'arrivée des Francs à la fin du
5° siècle, puis au siècle suivant, cette région fut
disputée entre une pléiade de princes francs et de comtes
saxons. La situation se compliqua encore plus au 7°
siècle à l'arrivée des Gascons.
Vers
630 un nommé Loup, fut le premier duc de Gascogne, pour
un territoire qui s'étendait des Pyrénées à l'estuaire
de la Gironde. L'avance des Sarrasins qui venait d'Espagne
mit fin à la 1ere époque Gascogne et un duc, le duc
Eudes fut tué en défendant Bordeaux. Charles Martel
arrêta les Sarrasins à Poitiers en 732, s'emparant par
la même occasion d'une partie de l'Aquitaine. En 763
son fils Pépin le Bref prend Bordeaux et en 768 Charlemagne
édifie un Château, car la principale menace venait de
la mer et les raids de vikings, sur la Dordogne pour
en marquer la limite d'une Aquitaine, qu'il érigera
quelques années plus tard en duché avec Bordeaux pour
capitale, et ce Château fut construit. à FRONSAC.
Bordeaux
soutint trois vagues d'attaques avant de succomber.
Au cours des combats, le duc carolingien fut tué et
le chef gascon Sanche Sanchez se battit jusqu'à ce qu'il
ne reste plus rien de la Burdiglia romaine. Quand l'archevêque
Frotaire alla se réfugier à Poitiers en 870, il laissa
derrière lui une ville dévastée.
La
viticulture pendant ces années de guerre ne disparut
pas totalement, et les principaux clients étaient l'Irlande
et les Celtes de l'ouest de l'Angleterre. Cependant
entre l'an 870 et 1000 ont ignore tout de ce que fut
l’histoire du vignoble bordelais .
En
1036 la Gascogne fut réunie à l'Aquitaine par un mariage
entre l'héritière du duc Sanchez-Guillaume et Eudes
d'Aquitaine. Guillaume X devint Duc d'Aquitaine et de
Gascogne en 1127.
Le
duc contraint de faire un pèlerinage à Compostelle confia
sa fille Aliénor au roi Louis VI dit le Gros. Le duc
trouva la mort en Espagne et les ennuies pour le Bordelais
allaient commencer.
Louis
VI envoya son fils aîné Louis âgé de 16 ans épouser
Aliénor et sa dot.
Louis
VI mourut peu de temps après et son fils monta sur le
trône sous le nom de Louis VII le Jeune. Il était fort
amoureux de sa femme qui elle n'avait que peu de considération
pour lui et beaucoup plus pour son duché. Après avoir
eu 2 filles Louis demanda de faire casser son mariage
et remboursa la dot d’Aliénor .
Et
voilà comment de mariage en divorce l'on donne toute
une région et un vignoble aux Anglais. Aliénor épousa
Henri de Plantagenêt duc de Normandie et comte d'Anjou
qui 2 ans plus tard en 1154 devint roi d’Angleterre
sous le nom de Henri II .
Lui,
il ne laissa pas son épouse prendre le pas sur lui,
et elle fut contrainte à une vie monacale après lui
avoir donné 8 enfants .
Le
roi Henri II se mit dans les ennuis quand il décida
de diviser son royaume entre ses fils, dont un certain
Richard. Aliénor vit dans cette situation une chance
d'exercer son pouvoir sur son Duché et complota avec
ses fils contre son mari. Cela entraîna l'Angleterre
et la France dans une guerre dynastique. Henri II pardonna
à ses fils mais pas à sa femme qui fut retenue prisonnière
en Angleterre jusqu’à la mort du Roi en 1189 .
Richard
le fils favori d'Aliénor, hérita à la fois de l'Angleterre
et de l'Aquitaine où il fit revenir sa mère. L'heure
de Bordeaux avait sonné. Le Roi Richard partit 2 ans
pour la
3
ème croisade où il acquit son surnom de Cœur de Lyon
.
Richard
fut le premier à adopter le Bordeaux à sa table royale,
d'ailleurs bien qu'il fut roi d'Angleterre, il résidait
la plupart du temps sur le continent et on ne saurait
dire qu'il a joué un rôle dans le développement de la
popularité du Bordeaux outre manche, mais auprès de
ses concitoyens le Bordeaux faisait ses conquêtes .
En
fait si Dame Aliénor n'avait été aussi volage en changeant
de mari, jamais les Anglais n'auraient préféré aujourd’hui
notre Bordeaux .
En
1224 le Roi de France entreprit de chasser les anglais
du Poitou et d'Aquitaine. Les Anglais furent chassés
et en 1235 les Bordelais reçurent le droit perpétuel
d'élire leur propre Maire et d'avoir les Anglais comme
meilleurs clients.
Dans
tous les grands vins du monde, il n'en existe qu'un
auquel on lui reconnaît un inventeur: Le Champagne
.
Il
reste toujours associé au nom de Dom Pérignon, moine
bénédictin procureur-cellérier, c'est à dire qu'il devint
économe de l'abbaye de Hautvillers qui fut édifié en
650, en 1668, il avait 29 ans.
Quantité
de légendes ont circulé à propos de Dom Pérignon. On
a dit qu'il était aveugle, qu'il utilisa le premier
bouchon de liège et retrouvait infailliblement en gouttant
une simple grappe de raisins le nom de son vignoble
d'origine. On lui prête aussi cette célèbre phrase :
je bois des étoiles. Il semblerait que ces anecdote
soient dues à l'imagination de Dom Grossard, le dernier
cellérier de l'abbaye, qu'il dut quitter lorsque ses
biens furent confisqués à la révolution et que ses archives
disparurent.
En
1661 l'abbé Dom Pérignon ordonna de creuser dans la
craie une vaste cave voûtée pouvant contenir 500 barriques.
Hautvillers possédait un vignoble d'une dizaine d'hectares
et percevait en raisins les dîmes de communes comme
Ay et Avenay.
La
nature de ces dîmes, objets de litiges incessants entre
les paysans et l'abbé, soulève la question fondamentale
du style du vin champenois produit à cette époque. Nous
savons qu'il n'était pas effervescent et que les vignerons
cultivaient des cépages rouge, dont le Pinot noir.
Les
désaccords entre les vignerons et l'abbaye venaient
de la méthode du prélèvement de la dîme. Elle était
perçue en nature dans le vignoble même.
Au
moment des vendanges, on distribuait les "trentins
", de larges récipients qui devaient être remplis
de la plus grande quantité de raisins possible grâce
au pigeage ; à Ay par exemple, un "trentin "
sur onze revenait en droit à l'abbaye. Les vignerons
se plaignaient qu'en pressant ainsi le raisin dans les
trentins, le jus coloré par les peaux, ne leur permettrait
plus de faire le meilleur vin, traditionnellement blanc.
Dom
Pérignon décida de modifier l'organisation des vendanges
de manière à obtenir un vin parfaitement blanc. Il détermina
quelles étaient les meilleurs parcelles et perfectionna
les méthodes de travail afin de préserver les qualités
aromatiques du Champagne, de lui donner une texture
soyeuse et de la longueur en bouche. Les règles de l'art,
définies sans doute par Dom Pérignon lui-même, ont été
formulées trois ans après sa mort en 1718 par le Chanoine
Godinot. Voici un résumé de son remarquable traité sur
la manière de cultiver la vigne et de faire le vin en
Champagne et ce qu'on peut imiter dans d'autres provinces
pour perfectionner les vins :
-
Premièrement, n'utiliser que du pinot noir. (on trouve
aussi dans le vignoble du pinot meunier gris , du pinot
blanc, du chasselas et peut-être du chardonnay).
Dom
Pérignon n'était pas favorable au raisin blanc, notamment
parce qu'il encourage la tendance naturelle du vin à
re-fermenter .
-
Deuxièmement, tailler abondamment la vigne de manière
que sa hauteur ne dépasse pas 90 cm et qu’elle ne donne
qu’une petite récolte .
-
Troisièmement, vendanger avec le maximum de précautions
pour que les grappes restent intactes, attachées à leurs
pédoncules, et aussi froides que possible. Travailler
tôt le matin. Rejeter toute grappe écrasée ou simplement
endommagée, les petites grappes étant meilleures que
les grosses. Disposer des plateaux d'osier dans le vignoble
pour trier la vendange afin d'en éliminer le raisin
pourri, les feuilles et toute matière indésirable. Étendre
de l'étoffe humidifiée sur le raisin exposé au soleil
pour le garder frais à tout prix. Si possible, que le
pressoir soit assez proche pour y porter la vendange
à pied. Sinon choisir des mules, moins nerveuses que
les chevaux, ou alors des ânes.
-
Quatrièmement, ne fouler le raisin et ne permettre sous
aucun prétexte quelque macération que ce soit des peaux
dans le moût. Un pressoir efficace et rapide est essentiel
(les paysans n'avaient donc aucune chance d’obtenir
ce style de vin) .
Le
raisin doit être pressuré plusieurs fois et vite, le
jus de chaque presse étant gardé à part.
La
première presse, due simplement au poids propre des
poutres du pressoir, est le " vin de goutte "
qui, à lui seul est trop délicat et manque de corps.
Les deux presses suivantes, dénommées « première
et seconde taille » , car le gâteau de raisin doit être
taillé et replacé dans le pressoir, sont de bonne qualité.
La quatrième presse, ou vin de taille, est rarement
acceptable. Les presses suivantes, sont des vins de
pressoir, nettement colorés, dont un maître de chai
perfectionniste ne veut pas. Les ouvriers du pressoir
étaient absolument épuisés après avoir travaillé à une
cadence inhumaine, jour après jour, pendant trois semaines
ou davantage. C'était une partie du prix à payer pour
obtenir un vin d'une qualité supérieur.
Tous
les récits concordent, pour nous décrire l'attention
minutieuse que Dom Pérignon portait à ses raisins. Un
journal rapporta après sa mort que ce religieux qu'on
pourrait prendre pour quelque gourmet ne buvait jamais
de vin et ne vivait presque que de laitage et de fruits.
Cela expliquerai t'il la finesse de son palais
?
La
persévérance de Dom Pérignon porta ses fruits car là
ou les autres vendaient leurs barriques 500 livres,
les barriques de Hautevillers se vendaient entre 800
et 900 livres.
Les
vins effervescents furent demandés. Mais la qualité
des vins de Dom Pérignon fut telle qu'adaptée à la méthode
dite maintenant de « méthode champenoise » , surclassa
tout le monde. A l'époque les bouteilles n'étaient pas
conçues pour avoir de telle pression avec le gaz, elles
éclataient très fréquemment . Pour toute visite
de cave, il fallait mettre un masque en fer sous peine
de se voir défigurer et même tuer par l'éclatement des
bouteilles. C'est en 1640 que Sir KENELM DIGBY commença
à fabriquer une bouteille d'un verre fumé qui surpassait,
en épaisseur, en poids, en solidité et à un prix de
revient tout ce qui existait jusqu'alors. Malheureusement
Sir Kenelm fut emprisonné comme royaliste et catholique
romain. Ce fut seulement en 1662 que le parlement lui
reconnut la paternité de cette nouvelle bouteille. Les
bouteilles à la manière Anglaise ne furent adoptées
en Hollande qu'en 1670 et en France en 1707. Il ne restait
plus qu'a l’équiper du bouchon hermétique.
Le
perfectionnisme prêché par Dom Pérignon a porté ses
fruits, le Champagne, grâce à lui est devenu un modèle
dont tous les vins prétendant à l'excellence devront
ensuite s'inspirer.
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